Pour investir dans des projets et faire fonctionner les services publics locaux, le conseil communautaire vote chaque année son budget, selon ses priorités et orientations.
Les intercommunalités et autres collectivités territoriales peuvent percevoir tout ou partie de certains impôts. La loi peut parfois les autoriser à fixer le taux de ces impôts et ce que ces impôts concernent (« l’assiette »). Outre ces ressources fiscales, l’État est censé verser aux collectivités des ressources compensant le coût des missions qu’il leur a transféré. Les collectivités peuvent également disposer d’autres ressources (location de terrains, droits d’entrée sur certains sites touristiques, fonds d’autres collectivités ou de l’Union européenne, etc.). Enfin, elles peuvent recourir à l’emprunt, pour bénéficier de ressources temporaires.
Quoi qu’il en soit, les recettes fiscales et autres ressources propres des collectivités doivent constituer une part déterminante de l’ensemble de leurs ressources, afin de respecter le principe de leur autonomie financière par rapport à l’État. C’est l’article 72-2 de la Constitution française qui pose ces règles.
Les budgets locaux sont guidés par cinq principes :
C’est le conseil communautaire qui vote le budget d'Agglopolys. Avant ce vote, la l'agglomération doit :